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    Tom Bunyard, Debord, Time and Spectacle: Hegelian Marxism and Situationist Theory

    Johnathan R. Razorback
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    Tom Bunyard, Debord, Time and Spectacle: Hegelian Marxism and Situationist Theory Empty Tom Bunyard, Debord, Time and Spectacle: Hegelian Marxism and Situationist Theory

    Message par Johnathan R. Razorback Mer 9 Juin - 20:21

    https://research.brighton.ac.uk/en/persons/tom-bunyard

    https://fr.1lib.fr/book/5269688/f83b43

    "In 1966, Strasbourg University found itself at the centre of a national scandal, as the entirety of its Student Union’s funds had been used to print 10,000 copies of the Situationist tract ‘On the Poverty of Student Life’. The text denounced the university as an institution, railed against the quiescence of students and their faux radicalism, and called for the total, revolutionary transformation of society as a whole." (p.1)

    "Debord’s most famous work – 1967’s The Society of the Spectacle – is best understood as a book about history. Or, to put that more precisely: it is a book that describes a society that has become detached from its capacity to consciously shape and determine its own future.

    Debord’s basic claim in
    The Society of the Spectacle is that modern society has become characterised by a passive, contemplative attitude towards the conduct and results of its own activity. This is because activity within this society is conducted in tacit accordance with the requirements of an effectively autonomous economy. However distinct and opposed they may seem, practically all areas of life, and all social and political institutions, now operate as elements of a single biopolitical order, which serves, in Debord’s view, to regulate and manage lived activity in a manner that allows the capitalist economy to continue operating.In his theoretical work, Debord describes this as a condition in which human subjects have become dominated by their own creations: they live within a social order that they have created, but which ultimately rules them. Society has thus become characterised by a state of separation from its own history. Life has become alienated from those who live it, and historical time now unfolds as an object of detached contemplation. Consequently, for Debord, we have become ‘spectators’ of our own lives: mere observers of a historical existence that we could, potentially, consciously shape and direct." (p.4)
    -Tom Bunyard, Debord, Time and Spectacle: Hegelian Marxism and Situationist Theory, Brill, Leiden / Boston, 2018, 430 pages.



    _________________
    « La question n’est pas de constater que les gens vivent plus ou moins pauvrement, mais toujours d’une manière qui leur échappe. » -Guy Debord, Critique de la séparation (1961).

    « Rien de grand ne s’est jamais accompli dans le monde sans passion. » -Hegel, La Raison dans l'Histoire.

    « Mais parfois le plus clair regard aime aussi l’ombre. » -Friedrich Hölderlin, "Pain et Vin".

    Johnathan R. Razorback
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    Tom Bunyard, Debord, Time and Spectacle: Hegelian Marxism and Situationist Theory Empty Re: Tom Bunyard, Debord, Time and Spectacle: Hegelian Marxism and Situationist Theory

    Message par Johnathan R. Razorback Mar 15 Juin - 12:58

    "L'œuvre la plus célèbre de Debord - La société du spectacle publiée en 1967 - se comprend mieux comme étant un livre sur l'histoire. Ou, pour être plus précis, c'est un livre qui décrit une société qui s'est détachée de sa capacité à façonner et à déterminer consciemment son propre avenir.

    Dans
    La société du spectacle, Debord affirme que la société moderne se caractérise par une attitude passive et contemplative vis-à-vis de la conduite et des résultats de sa propre activité. Cela est dû au fait que l'activité au sein de cette société est menée en accord tacite avec les exigences d'une économie effectivement autonome. Aussi distincts et opposés qu'ils puissent paraître, pratiquement tous les domaines de la vie et toutes les institutions sociales et politiques fonctionnent désormais comme des éléments d'un ordre biopolitique unique, qui sert, selon Debord, à réguler et à gérer l'activité vécue de manière à permettre à l'économie capitaliste de continuer à fonctionner. Dans son travail théorique, Debord décrit cette situation comme une condition dans laquelle les sujets humains sont devenus dominés par leurs propres créations : ils vivent dans un ordre social qu'ils ont créé, mais qui, en fin de compte, les domine. La société se caractérise ainsi par un état de séparation d'avec sa propre histoire. La vie s'est aliénée à ceux qui la vivent, et le temps historique se déroule désormais comme un objet de contemplation détachée. Par conséquent, pour Debord, nous sommes devenus des "spectateurs" de nos propres vies : de simples observateurs d'une existence historique que nous pourrions, potentiellement, façonner et diriger consciemment." (p.4)
    -Tom Bunyard, Debord, temps et spectacle : marxisme hégélien et théorie situationniste, Brill, Leiden / Boston, 2018, 430 pages.



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    « La question n’est pas de constater que les gens vivent plus ou moins pauvrement, mais toujours d’une manière qui leur échappe. » -Guy Debord, Critique de la séparation (1961).

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