https://www.persee.fr/doc/rfeco_0769-0479_1987_num_2_4_1158
"Dans les années trente, il y a cinq économistes qui comptent en France: A. Aftalion (professeur à la faculté de droit), C. Colson (professeur à l'école Polytechnique), G. Pirou (professeur à la faculté de droit), C. Rist (d'abord professeur, il se tourne ensuite vers des activités de conseil et d'expertise) et J. Rueff (haut fonctionnaire du Trésor). Plusieurs d'entre eux ont lu Keynes et l'ont critiqué." (p.25)
"Guizot et Thiers ont combattu Bastiat, Dunoyer, Passy ou Blanqui." (p.28)
"Blum fait voter en août 1936 une loi "relative à l'exécution d'un plan de travaux destinés à combattre et à prévenir le chômage" (il était prévu de dépenser à cet effet 20 milliard de francs en trois ans." (p.32)
"
(p.33)
"G. Boris, qui sera le plus fidèle collaborateur de P. Mendès France, avait lu dès l'été 1937 l'ouvrage de Keynes." (p.37)
"La France va devenir, après la Seconde Guerre mondiale, un des pays où le succès du keynésianisme a été le plus complet." (p.39)
"Le premier cours consacré à la présentation de la doctrine keynésienne prend ainsi significativement place à l'E.N.A en 1946 (avec J. Ullmo et J. Marchal). C'est dans ces milieux et pas à l'université que les idées keynésiennes s'implantent le plus rapidement et le plus fortement."
"Globalement, on estime que plus du quart de la fortune nationale a été détruite (contre 10% environ pour la Première Guerre mondiale). La situation de pénurie est ainsi beaucoup plus marquée en 1945 qu'elle ne l'était en 1918 et les tâches de la reconstruction apparaissent d'une ampleur totalement inédite." (p.43)
-Pierre Rosanvallon, "Histoire des idées keynésiennes en France", Revue française d'économie, Année 1987, 2-4, pp. 22-56.
https://www.persee.fr/doc/reso_0751-7971_1990_num_8_40_1747
"Dans les années trente, il y a cinq économistes qui comptent en France: A. Aftalion (professeur à la faculté de droit), C. Colson (professeur à l'école Polytechnique), G. Pirou (professeur à la faculté de droit), C. Rist (d'abord professeur, il se tourne ensuite vers des activités de conseil et d'expertise) et J. Rueff (haut fonctionnaire du Trésor). Plusieurs d'entre eux ont lu Keynes et l'ont critiqué." (p.25)
"Guizot et Thiers ont combattu Bastiat, Dunoyer, Passy ou Blanqui." (p.28)
"Blum fait voter en août 1936 une loi "relative à l'exécution d'un plan de travaux destinés à combattre et à prévenir le chômage" (il était prévu de dépenser à cet effet 20 milliard de francs en trois ans." (p.32)
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(p.33)
"G. Boris, qui sera le plus fidèle collaborateur de P. Mendès France, avait lu dès l'été 1937 l'ouvrage de Keynes." (p.37)
"La France va devenir, après la Seconde Guerre mondiale, un des pays où le succès du keynésianisme a été le plus complet." (p.39)
"Le premier cours consacré à la présentation de la doctrine keynésienne prend ainsi significativement place à l'E.N.A en 1946 (avec J. Ullmo et J. Marchal). C'est dans ces milieux et pas à l'université que les idées keynésiennes s'implantent le plus rapidement et le plus fortement."
"Globalement, on estime que plus du quart de la fortune nationale a été détruite (contre 10% environ pour la Première Guerre mondiale). La situation de pénurie est ainsi beaucoup plus marquée en 1945 qu'elle ne l'était en 1918 et les tâches de la reconstruction apparaissent d'une ampleur totalement inédite." (p.43)
-Pierre Rosanvallon, "Histoire des idées keynésiennes en France", Revue française d'économie, Année 1987, 2-4, pp. 22-56.
https://www.persee.fr/doc/reso_0751-7971_1990_num_8_40_1747