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    Connor Boyack, Why America Should Apologize + Sex and the State: An Analysis of Consent

    Johnathan R. Razorback
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    Connor Boyack, Why America Should Apologize + Sex and the State: An Analysis of Consent Empty Connor Boyack, Why America Should Apologize + Sex and the State: An Analysis of Consent

    Message par Johnathan R. Razorback Mer 25 Mar - 17:11

    https://www.lewrockwell.com/2010/03/connor-boyack/why-america-should-apologize/

    "One of the most fundamental aspects of a legitimate government is having the consent of the governed—a point made clear in the Declaration of Independence. But you and I have never had a meaningful opportunity to consent to being ruled by the state.

    Proponents of the elusive and undefined “social contract theory” concoct all sorts of mind-bending ideas to justify the plainly obvious fact that not all of the state’s subjects have provided consent. While much has been written in response to these ideas, it may be useful to analyze their arguments by substituting political rule for a situation in which every sane person agrees that consent is required: sexual intercourse.

    We are often told that explicit consent to be governed is not necessary or practical, and that tacit consent is sufficient—as if our unwillingness to abandon our home and distance ourselves from a certain group of elected officials is a signal that we consent to their exercise of power over us. This is like saying rape is fine so long as the woman fails to flee her abuser—an obviously preposterous position to take.

    It is also claimed that participation in the process of government constitutes consent—that voting, for example, is an indicator of consent. Lysander Spooner famously demolished this claim, noting that not everybody who is governed can vote, not everybody who can vote does, and that many of those who do vote are acting out of self-defense with no intention of giving consent to the entire affair. Those who advance this flawed argument might similarly claim that a woman who agrees to go out with a man consents to whatever he might choose to do to her as the night progresses. We shudder at the thought, and yet it’s that thought that serves as the foundation of statism.

    Others have argued that unanimous consent is impractical or, as John Locke said, “next [to] impossible ever to be had.” Thus, rational creatures must be governed by a mere majority vote. Consent, then, is not of the governed, but of the majority of those who participate in the government’s process. This is an argument of convenience, not actual consent. It’s akin to arguing that a woman’s consent to sexual relations some of the time is approval for doing it at any time—or, worse, that the consent of some women is sufficient to assume that all women consent to intercourse with a man. Inconvenience for an individual or government does not justify circumventing actual consent.

    Imagine, however, that consent to be governed was somehow at one point given. Can it be withdrawn? Or does the government set the terms and effectively disregard any revocation of consent? Would we expect that a woman who in the past consented to intercourse with a lover forever be forced into a sexual relationship with him in perpetuity ?

    Moving on from the nature of consent, we must address the question of what, exactly, we are consenting to. Are there terms and conditions anywhere written? In cases of an actual contract, the agreement is listed out in detail so that all parties are fully informed. No such list exists for the state; we supposedly consent to whatever is done by those in power, going so far as to bestow their majoritarian mandates with the sacrosanct label of “law.” This conjures up an image of Warren Jeffs making young women submit to his every whim, wrapping his sexual deviance in the color of religious authority. His harem didn’t know what they were in for—they simply knew that they must obey.

    This takes us to the final point: why should we consent? Just as we might advise a battered wife to deny the sexual advances of her predatory partner, we should withhold consent from a group of men—call it a government—that imprison, steal from, and kill innocent people. We, the governed, have not consented; no such opportunity has been provided us. Our support for the state is a false presumption cloaking it in an aura of authority that does not actually exist.

    “Yes means yes” has become the mantra of those fighting against sexual abuse by aggressors. The inverse implication is equally important: no means no. The state’s lack of consent from those who are governed by it means, quite simply, that the very institution operates outside the boundaries of law and morality. It is effectively a political rapist."
    -Connor Boyack, "Sex and the State: An Analysis of Consent", 11 mai 2016:
    http://www.connorboyack.com/blog/sex-and-the-state-an-analysis-of-consent



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    « La question n’est pas de constater que les gens vivent plus ou moins pauvrement, mais toujours d’une manière qui leur échappe. » -Guy Debord, Critique de la séparation (1961).

    « Rien de grand ne s’est jamais accompli dans le monde sans passion. » -Hegel, La Raison dans l'Histoire.

    « Mais parfois le plus clair regard aime aussi l’ombre. » -Friedrich Hölderlin, "Pain et Vin".

    Johnathan R. Razorback
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    Connor Boyack, Why America Should Apologize + Sex and the State: An Analysis of Consent Empty Re: Connor Boyack, Why America Should Apologize + Sex and the State: An Analysis of Consent

    Message par Johnathan R. Razorback Sam 28 Mar - 15:24



    "L'un des aspects les plus fondamentaux d'un gouvernement légitime est de recevoir le consentement des gouvernés - un point clairement énoncé dans la Déclaration d'indépendance. Mais vous et moi n'avons jamais eu la possibilité de consentir à être gouvernés par l'État.

    Les partisans de l'insaisissable et indéfinie "théorie du contrat social" concoctent toutes sortes d'idées hallucinogènes pour tenter de nier le fait évident que tous les sujets de l'État n'ont pas donné leur consentement. Bien que beaucoup d'écrits aient été rédigés en réponse à ces idées, il peut être utile d'analyser leurs arguments en substituant la règle politique à une situation dans laquelle toute personne saine d'esprit convient que le consentement est nécessaire : les rapports sexuels.

    On nous dit souvent que le consentement explicite à être gouverné n'est ni nécessaire ni pratique, et que le consentement tacite est suffisant - comme si notre refus d'abandonner notre foyer et de fuir spatialement un certain groupe d'élus était un signal que nous consentons à ce qu'ils exercent un pouvoir sur nous. Cela revient à dire que le viol est acceptable tant que la femme ne fuit pas son agresseur - une position manifestement absurde.

    On prétend également que la participation au processus de gouvernement est identique au respect du consentement - que le vote, par exemple, est un indicateur de consentement. Lysander Spooner a démoli cette affirmation, en faisant remarquer que tous les gouvernés ne peuvent pas voter, que tous ceux qui peuvent voter ne le font pas, et que beaucoup de ceux qui votent agissent par légitime défense sans avoir l'intention de donner leur consentement à toute l'affaire. Ceux qui avancent cet argument erroné pourraient également prétendre qu'une femme qui accepte de sortir avec un homme consent à ce que ce dernier puisse choisir de lui faire à mesure que la nuit avance. On frémit à cette pensée, et pourtant c'est cette pensée qui sert de fondement à l'étatisme.

    D'autres ont fait valoir que le consentement unanime n'est pas pratique ou, comme l'a dit John Locke, "presque impossible à obtenir". Ainsi, les créatures rationnelles doivent être gouvernées par un simple vote à la majorité. Le consentement n'est donc pas celui de chacun des gouvernés, mais celui de la majorité de ceux qui participent au processus démocratique. C'est un argument de commodité, et non de consentement réel. Cela revient à dire que le consentement d'une femme à des relations sexuelles de temps en temps est une approbation pour le faire à tout moment ou, pire encore, que le consentement de certaines femmes est suffisant pour supposer que toutes les femmes consentent à avoir des relations sexuelles avec un homme. Les inconvénients pour un individu ou un gouvernement ne justifient pas de contourner l'absence d'un consentement réel.

    Imaginez cependant que le consentement à être gouverné ait été donné d'une manière ou d'une autre à un moment donné. Peut-il être retiré ? Ou bien le gouvernement fixe-t-il les conditions et ignore-t-il effectivement toute révocation du consentement ? Peut-on s'attendre à ce qu'une femme qui a consenti dans le passé à avoir des relations sexuelles avec un amant soit forcée à perpétuité à avoir des relations sexuelles avec lui ?

    En partant de la nature du consentement, nous devons aborder la question de savoir à quoi, exactement, nous consentons. Y a-t-il des conditions écrites quelque part ? Dans le cas d'un contrat réel, l'accord est énuméré en détail afin que toutes les parties soient pleinement informées. Une telle liste n'existe pas pour l'État ; nous sommes censés consentir à tout ce qui est fait par ceux qui sont au pouvoir, allant jusqu'à conférer à leurs mandats majoritaires la sacro-sainte étiquette de "loi". Cela évoque l'image de Warren Jeffs faisant subir à des jeunes femmes tous ses caprices, enveloppant ses crimes sexuels de la couleur de l'autorité religieuse. Son harem ne savait pas ce qui les attendait, ils savaient simplement qu'ils devaient obéir.

    Cela nous amène au dernier point : pourquoi devrions-nous consentir ? Tout comme nous pourrions conseiller à une femme battue de nier les avances sexuelles de son partenaire prédateur, nous devrions refuser d'obéir à un groupe d'hommes - que l'on appelle un gouvernement - qui emprisonnent, volent et tuent des personnes innocentes. Nous, les gouvernés, n'avons pas donné notre consentement ; cette possibilité ne nous a pas été offerte. Notre soutien à l'État est une fausse présomption qui le recouvre d'une aura d'autorité qui n'existe pas en réalité.

    "Oui signifie oui" est devenu le mantra de ceux qui luttent contre les violences des agresseurs sexuelles. L'implication inverse est tout aussi importante : non signifie non. L'absence de consentement de la part de ceux qui sont gouvernés par l'État signifie, tout simplement, que l'institution même fonctionne en dehors des limites de la loi et de la morale. L'Etat n'est rien de plus qu'un violeur politique
    ."
    -Connor Boyack, "Sex and the State: An Analysis of Consent", 11 mai 2016:
    http://www.connorboyack.com/blog/sex-and-the-state-an-analysis-of-consent

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Warren_Jeffs




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    « Rien de grand ne s’est jamais accompli dans le monde sans passion. » -Hegel, La Raison dans l'Histoire.

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