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    Free-market environmentalism + Eco-capitalism + Guillaume Nicoulaud, L’économie de marché est éco-compatible + série d'articles de la Fondation pour l'éducation économique

    Johnathan R. Razorback
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    Message par Johnathan R. Razorback Ven 2 Juin - 17:58

    https://en.wikipedia.org/wiki/Free-market_environmentalism

    https://en.wikipedia.org/wiki/Eco-capitalism

    "L'expression "éco-capitalisme" figure pour la première fois dans une étude de A. Comolet publiée dans Futuribles en 1991: "Le renouveau écologique. De l'éco-utopie à l'éco-capitalisme". Le concept a été ensuite développé par Saral Sarkar: Eco-Socialism or Eco-Capitalism ?: A Critical Analysis of Humanity's Fundamental Choice, Zed Books, 1999."
    -Patrick d'Humières, Le développement durable va-t-il tuer le capitalisme ?, Paris, Editions Maxima, 2010, p.172.

    L'éco-capitalisme, également connu sous le nom de capitalisme environnemental ou (parfois) de capitalisme vert, est l'idée que le capital existe dans la nature en tant que "capital naturel" (écosystèmes qui ont un rendement écologique) dont toute la richesse dépend, et que les gouvernements devraient donc utiliser des instruments politiques basés sur le marché (comme une taxe sur le carbone) pour résoudre les problèmes environnementaux.


    http://ordrespontane.blogspot.com/2011/04/leconomie-de-marche-est-eco-compatible.html

    "Dans le livre III du Capital, Karl Marx décrit pourquoi le capitaliste est « un fanatique de l'économie des moyens de production » et comment il cherche par tous les moyens à perfectionner ses méthodes de travail de manière à ce qu’elles consomment le moins possible de ressources rares et organise de lui-même le recyclage des déchets afin d’éviter les gaspillages. C’est ainsi, selon Marx, que le capitaliste satisfait « son besoin d'économiser les éléments de production » [1]. Economiser les ressources et recycler les déchets : je ne sais pas pour vous mais ça ressemble à de l’écologie pur sucre. Ce que Karl Marx himself nous explique c’est donc que la recherche du profit devrait pousser les industriels à se comporter de manière éco-responsable.

    Evidemment, je ne devrais pas avoir trop de mal à illustrer l’idée selon laquelle les entreprises privées sont naturellement incitées à économiser les ressources – produire beaucoup avec peu ; c’est le b.a.-ba de la recherche de profits. Mais il est en revanche utile d’illustrer des conséquences que peut avoir cette obsession des économies. Prenez l’état des forêts par exemple : l’ennemi naturel (si j’ose dire) des forêts et de la biodiversité qu’elles abritent c’est bien évidemment l’agriculture. Eh bien imaginez vous qu’en cinquante ans, les progrès technologiques motivés par une volonté d’économiser les terres agricoles – et donc de maximiser les profits – ont permis d’économiser cette ressource rare à hauteur de 68% : en 1960, pour produire 100 boisseaux de maïs, un agriculteur étasunien devait exploiter de 1.88 acres de terres agricoles contre 0.61 acres en 2010 [2]. Le résultat de ce « fanatisme de l’économie des moyens de production », c’est que les forêts étasuniennes ont progressé de 769 millions d’hectares rien qu’au cours des vingt dernières années (+0.3%) et que les forêts françaises sont aujourd’hui plus étendues qu’au début de la révolution industrielle (15.9 millions d’hectares contre 11 millions en 1950 et 9 millions au XIXème siècle). Notez au passage que l’excellent état de notre parc forestier n’est pas étranger au fait que les trois quarts de nos forêts sont privées. La déforestation existe bien sûr mais elle a essentiellement lieu en Amérique du sud : au Brésil (qui a perdu 1.1% de sa surface forestière depuis 1990) mais aussi au Venezuela (-1.2%), en Bolivie (-1%) ou en Argentine (-1.8%) tandis qu’étrangement, les deux pays notoirement capitalistes de la région (le Chili et l’Uruguay) sont aussi les deux seuls à voir leurs forêts progresser [3]. On a donc bien recherche de profit, économie des ressources et – in fine – des forêts qui ne s’en portent que mieux. Un point pour Marx.

    Marx a également vu juste sur le recyclage. Par exemple, l’explosion de la production de cuivre à l’échelle mondiale a laissé sur les bras des industriels des quantités astronomiques d’un sous-produit de l'exploitation minière – le molybdène – qui n’avait jusqu’alors pas beaucoup d’autres applications que celle curiosité de laboratoire. Devinez ce qu’il advint du molybdène : on lui trouva rapidement toute une série d’application très pratiques – alliages avec l’acier, comme catalyseur… – de telle sorte qu’aujourd’hui les mines de cuivre arrondissent largement leurs fins de mois en revendant cet ex-déchet pour quelque chose de l’ordre de $37 le kilo. En ce donnant la peine de détailler les processus des industriels, on découvre une multitude d’autres exemples analogues : les « cendres volantes », résidus de la combustion du charbon qui était autrefois rejeté dans l’atmosphère, ont depuis trouvé une application rentable dans la production de béton et les drêches de distillerie, sous-produits de la distillation de l’amidon de maïs pour produire de l’éthanol, servent aujourd’hui à nourrir du bétail. Le recyclage a été inventé par des industriels à la recherche de débouchés pour les déchets qu’ils produisaient bien avant que les premiers écologistes ne voient le jour. Ce qui nous fait donc un deuxième point pour Marx.

    Rajoutez à cela les considérations écologiques des consommateurs qui ont poussé les industriels à adapter non seulement leurs produits – les voitures américaines modernes consomment 60% de moins qu’en 1973 – mais aussi leurs processus de production et vous admettrez avec moi que l’ami Karl mérite un troisième point. En revanche, vous m’accorderez aussi que le procès instruit par les marxistes modernes et autres partisans de la décroissance planifiée qui n’ont de cesse que de nous expliquer que le capitalisme pille les ressources de la planète et déverse ses tombereaux de déchets industriels aux quatre coins du monde et pour le moins un peu hâtif.

    D’autant plus qu’en matière de pailles et de poutres dans les yeux des uns et des autres, les bougres s’y entendent : nos partisans de la planification écologique arriveraient presque à nous faire croire qu’une économie socialiste est par nature respectueuse de l’environnement et donc supérieure – de ce point de vue – à une économie de marché. On nous présente, par exemple, la catastrophe de Fukushima comme un produit typique du « capitalisme mondialisé » (© Front de gauche, Front National) en oubliant non seulement que celle de Tchernobyl n’a pas exactement eut lieu dans une économie ultralibérale mais surtout que si la première est la conséquence d’un séisme d’une ampleur exceptionnelle, la seconde était le bien le fruit d’erreurs humaines et surtout d’un défaut de conception. On pourrait aligner les exemples des succès écologiques des économies planifiées – c’est sans doute la recherche de toujours plus de profits qui a présidé à l’assèchement de la mer d’Aral – mais les chiffres de l’économiste Mikhail Bernstam cités par Cécile Philippe [4] devraient permettre de remettre quelques pendules à l’heure : « Il observe qu’en 1987 l’émission de polluants industriels et domestiques dans l’air était cinq fois plus élevée en URSS qu’aux Etats-Unis, malgré un PIB deux fois plus faible. Parallèlement, l’emploi des ressources polluantes s’intensifiait à l’Est et se réduisait à l’Ouest. Par exemple, de 1980 à 1986, l’auteur souligne que l’énergie nécessaire pour générer 1$ de PIB diminuait de 14% aux Etats-Unis et en France alors qu’elle augmentait de 14% en URSS, de 21% en Bulgarie et de 67% en ex-RDA. En 1986, les économies socialistes étaient, à production égale, deux à trois fois plus polluantes que les économies de marché. »

    Evidemment, de là à dire que nous vivons dans un monde parfaitement respectueux de l’environnement, il y a un pas de géant que seul un imbécile franchirait. Mais les solutions – les vrais, les bonnes et les durables – sont à chercher dans le cadre d’une économie de marché et pas dans les délires totalitaires des nostalgiques staliniens et autres décroissants."

    -Guillaume Nicoulaud, L’économie de marché est éco-compatible, 14 avril 2011.



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    Message par Johnathan R. Razorback Mer 25 Mar - 18:54



    Dernière édition par Johnathan R. Razorback le Jeu 26 Mar - 22:33, édité 7 fois


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    Message par Johnathan R. Razorback Jeu 26 Mar - 17:39

    "We operate under a free enterprise economic system that produces plastic milk jugs and redwood picnic tables. The market is therefore responsible for such environmental problems as too much plastic trash and too little conservation of forests. So goes a common belief, anyway. In fact, it is governmental failure to maintain and defend the institutions of a free market that is responsible for the environmental damage caused by private businesses.
    In the case of solid-waste management, plastic companies and their customers escape from the cost of disposing of plastic after the consumer is finished with it. This is because most garbage collection is organized through the public sector. The cost of disposing of the plastic and the other waste is undertaken by the government, and a citizen is typically taxed without regard to the amount of trash he generates. Once the citizen pays his taxes, he has no incentive to choose environmentally sound goods because disposal costs are in effect free to him.
    If, instead, there were complete privatization of the garbage disposal industry, those who generate trash would directly pay for disposal costs. The owner of a private dump tends to charge tipping fees that vary with different kinds of trash. The price will be significantly higher for material that creates toxic waste because the dump owner will be liable for any harmful leaks from his site. The hauling firm, which collects the garbage from the homeowner and must pay the tipping fee, will pass the price onto consumers. Consumers, knowing that they will have to pay more for the disposal of more plastic, will tend to substitute toward less costly, and thus more environmentally sound, containers. In the jargon of economists, the negative externality will disappear; the cost of trash disposal will be internalized, brought to bear on the responsible parties.
    It is clear from this example that the negative externality currently related to solid-waste management is a governmental failure, rather than a market failure. By not allowing the free market to operate, the government pushes the costs of waste disposal onto the taxpayers. In a free market the price system accurately enables us to compare resources to determine which courses of actions are most economically and ecologically sound.
    Critics argue that the market fails to consider environmental concerns. In Making Peace With the Planet, Barry Commoner insists that the free-market system conflicts with a social concern for environmental quality, and thus argues that ecologically sound production decisions must be implemented through planning. Commoner fails to realize that when we turn away from the market, we are unable to compare resources and their values. Nor does he realize that the incentive structure in the political sector fosters an economically unsound approach to the environment.
    The distorted incentives that operate in the public sector are responsible for many of our forest removal and logging problems. The difficulty stems from the fact that 42 percent of all U.S. land is owned by government. The public forestry services do not operate by maximizing the value of their resources. Rather, they subsidize special interest groups who in turn support public ownership. For example, the U.S. Bureau of Land Management (BLM) uses a method known as chaining, which uproots trees, leaving holes and unsightly tracks, to remove trees from grazing lands. Although this costly method is seldom practiced in the private sector, the BLM has no incentive to minimize costs. It maximizes its budget by providing subsidized grazing rights for ranchers who in turn lobby for BLM expenditures. The U.S. Forestry Service subsidizes logging companies to cut down trees on public lands by building logging roads for them. The private firms thereby shift some of the costs of logging onto the public. Again, prices do not reflect the full costs of environmental destruction. Certainly if the business firms actually owned the land, they would better care for it because abusing it would reduce their prospects for future income.
    Government ownership of so much land artificially encourages logging for another reason as well. Private firms with large landholdings are discouraged from using them for hunting or recreational purposes; the government provides parks for these purposes at a zero or nominal price. In the national forest surrounding Yellowstone National Park, the Forest Service charges no user fee for elk hunting. This reduces the value of elk resources on private land and discourages private firms from devoting their forests to hunting rather than logging. The low level of private development of recreational land is likewise due to the minimal prices the federal government charges for use of its recreational facilities.
    Unfortunately, because the federal government owns the land, environmental groups generally have to work through the political sector. They lobby to persuade the government to preserve land, in conflict with the opposing special interests of logging, ranching, and extraction industries. If the demand for environmental amenities were instead channeled through the marketplace, tremendous progress would be possible.
    Voluntary trade allows for creative deals in which all parties gain, or else the trade does not take place. If current leasing arrangements were changed, environmental groups could bid to purchase or lease public resource. On land that becomes their property, they can either preclude development entirely, or sublease the land for development on their own terms. When natural gas was discovered in the national Audubon Society’s Rainey Wildlife Sanctuary in Louisiana, for example, the group itself faced the tradeoff between strict preservation and drilling income, and struck a balance that allowed drilling under specified environmental conditions. The Audubon Society received royalties, which gave them the funding to purchase still more land for preservation In this case both the Consolidated Oil and Gas Company and the Audubon Society gained. Economic efficiency and environmental interests were both served.
    The key to environmental protection is a free market with defendable and transferable property rights
    ."
    -Andrea Santoriello et Walter Block, "Externalities and the Environment", 1er novembre 1996: https://fee.org/articles/externalities-and-the-environment/




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    Free-market environmentalism + Eco-capitalism + Guillaume Nicoulaud, L’économie de marché est éco-compatible + série d'articles de la Fondation pour l'éducation économique Empty Re: Free-market environmentalism + Eco-capitalism + Guillaume Nicoulaud, L’économie de marché est éco-compatible + série d'articles de la Fondation pour l'éducation économique

    Message par Johnathan R. Razorback Jeu 26 Mar - 18:09

    "eople on both the left and right are realizing that direct regulation of production and market activities—“command and control”—is too costly. Yet free markets and the outcomes they are likely to generate continue to be unappreciated. To the extent that policymakers value markets, it is not because markets maximize liberty and social welfare but because they can be manipulated to produce centrally planned ends.
    That is the basic argument for market-based environmentalism (MBE). In spite of its calls for decentralized decision-making, the purpose of MBE is to subvert freely made decisions by coercively altering incentives. Thus, most MBE policies should be viewed with suspicion, if not disdain, by those whose primary interest is to advance individual liberty. (MBE should not be confused with free-market environmentalism, which is not subject to these criticisms.)
    Markets and the Environment
    The standard view of environmental problems is that they are inherent in a free society. If people are left free to pursue their own self-interest—to produce and consume whatever they want, how and when they want it—the result will be polluted air and waterways, littered streets, and depleted natural resources. Pollution and environmental degradation are often cited as evidence that Adam Smith was wrong. People pursuing their own self-interest may not advance the well-being of society.
    Advocates of MBE fully subscribe to this view. As MBE advocates Robert Stavins and Bradley Whitehead argue, “policies are needed to . . . harness the power of market forces . . . to link the . . . forces of government and industry.”[1]
    That view, unfortunately found in many economics texts, misunderstands the nature of both a free society and a free-market economy. Environmental problems occur because property rights, a prerequisite of free markets, are not identified or enforced. Problems of air, river, and ocean pollution are all due to a lack of private property rights or protection. Since clarifying and enforcing property rights is the basic function of government in a free society, environmental problems are an example of government failure, not market failure.
    In a free society, environmental problems should be viewed in terms of how they impinge on human liberty. Questions should focus on how and why one person’s use of resources might interfere with the planning and the decision-making abilities of others. Since people can legitimately make plans and decisions only with respect to resources that they have rights to, environmentalism that has human well-being as the focus of its analysis must center on property rights.
    From this perspective, environmental problems arise because different people attempt to use the same resource for conflicting purposes. This can occur only if the property rights to that resource are not clear or are not being enforced. Two simple examples can highlight the possibilities. Imagine a community that has a cement factory that emits cement dust into the air. The dust causes people in the community to have to wash their cars and house windows more frequently than otherwise and creates respiratory problems for those who have to breathe it. That is clearly a property-rights enforcement problem. Note that the problem is not that the dust is emitted into the air but that it lands on people’s property—their cars, houses, and lungs—and interferes with their use of it. In this case, ownership rights are clearly defined, but are not enforced.
    Another example might involve a public waterway, such as a river. Along the river, there is a factory that dumps the waste from its production process. Downstream are homeowners who use the river for recreational purposes, possibly fishing or swimming. The factory waste renders the river unsuitable or less useful for those purposes. The central problem here is that the rights to the river are not clearly defined. The public-policy issue involves who should have those rights or how they should be divided. It should be noted that the idea of privatizing rivers or sections of rivers is not new. Early American Indian tribes had clearly defined and enforced property rights to sections of many rivers. State governments nullified those rights.
    Since free markets require well-defined and enforced property rights, the solution to environmental problems lies in extending capitalism, not restricting it.
    Altering Incentives
    Market-based environmentalism has little in common with this approach. Under MBE, government authorities deem a level of effluent emissions, the amount of recycled paper in grocery bags, or some other outcome a desirable goal. Individual behavior is then manipulated to achieve the goal. MBE policies are meant to control markets by altering the incentive structure—that is, individual decision-making—in order to thwart the outcomes of free-market activity.
    Even the free-market advocate and chairman of President Reagan’s Council of Economic Advisers, Murray Weidenbaum, has argued, “the environmental pollution problem is not the negative task of punishing wrongdoers. Rather, the challenge is a very positive one: to alter people’s incentives.”[2]
    The two most common MBE approaches are excise taxes and “tradable permits.” The excise tax is a direct implication of traditional welfare economics, which argues that pollution is evidence of “market failure” in which prices fail to incorporate the full “social cost” of production; that is, the external costs associated with the pollution are left out. Since, under this theory, markets fail to generate the correct price and output, an excise tax equivalent to the pollution costs would “correct” for the failure. The problem is that this entire analysis is both practically and conceptually unworkable. The concept of social cost, if meaningful at all, would be the sum of the pollution costs experienced by all the individuals in the community. Yet in reality, each person’s costs are strictly personal and subjectively experienced. They cannot be measured and certainly cannot be added to the “pollution costs” experienced by others.
    Furthermore, because any tax would cause a complete reallocation of resources in the economy, it could not possibly be known whether the tax would end up making society as a whole better or worse off. Such policies ignore not only sound economics but also sound science. The result is proposals that promote the political agenda or aesthetic values of policymakers and interest groups.
    For example, the World Resources Institute (WRI) has published a study claiming that the use of automobiles imposes $300 billion annually in external costs on society.[3] That figure includes the “costs” of global warming, even though decades of satellite data actually show mostly global cooling, and such pure aesthetics as the unsightliness of shopping malls and the loss of open space due to urban sprawl. The proposed remedies are all “market based” and meant to “alter people’s incentives.” They include hefty new taxes on gasoline, user fees for roads, and forcing all shopping malls to charge for parking.
    Tradable permits (TPs), while often referred to as a “property rights” approach, are not intended to expand property rights but to rearrange and restrict existing ones to achieve an “environmentally correct” and politically determined result. This approach begins by identifying an undesirable activity and then restricting it by issuing a fixed number of permits to pursue the activity. The permits then can be bought and sold in a market setting. Firms can boost their revenues by reducing the level of the activity in question and selling permits to other firms that wish to increase their activity beyond what their permits allow. While TPs “harness” market forces to achieve politically determined environmental goals, they are in fact disdainful of truly free markets based on the recognition and enforcement of property rights.
    TPs simply legalize trespass to the extent they allow actual rights-violating pollution to continue, for example, allowing cement companies in the example above to pollute without compensation to victims. As Robert McGee and Walter Block have argued, “perhaps the major fault with trading permits is that . . . they entail a fundamental and pervasive violation of property rights.”[4]
    In other instances, they simply create new kinds of rights in an attempt to centrally plan industries in the name of environmental protection. The Progressive Policy Institute, President Clinton’s favorite think tank, is calling for tradable permits to promote recycling. The government would issue permits to newsprint companies limiting them to a certain level of nonrecycled materials in their paper. Companies could sell their permits if they increase the recycled content. Those proposals exist, even though, as reported in the Washington Post and the Wall Street Journal, too much recycling may be causing increased pollution and waste of resources. Such policies are best viewed as an attempt to impose personal attitudes, such as a disdain for landfills, on society.
    Market-based environmentalism and the free market are not the same. Free-market policies, even with respect to the environment, would not have “environmental protection” per se as their central focus. Instead the focus would be on resolving conflicts among human beings as they put natural resources to use. An important by-product of that would be a cleaner environment and a more conscientious stewardship of resources.
    MBE sees human activity as something that must be harnessed by the government, albeit through market incentives. The conflict, from this perspective, is not among human beings but between them and the natural environment, with human beings wearing the black hats."
    -Roy Cordato, "Market-Based Environmentalism vs. the Free Market", 1er septembre 1997: https://fee.org/articles/market-based-environmentalism-vs-the-free-market/



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    Message par Johnathan R. Razorback Jeu 26 Mar - 18:45

    "

    -Fred Smith et Iain Murray, "The State Can't Protect the Environment – Markets Can", 18 mars 201: https://fee.org/articles/the-state-cant-protect-the-environment-markets-can/




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    Message par Johnathan R. Razorback Jeu 26 Mar - 21:41

    " "Capitalisme contre environnement : l'avidité peut-elle être verte ?" Ce titre du Guardian reflète la vision habituelle de la relation entre le capitalisme et l'environnement. Selon ce point de vue, le capitalisme et l'environnement sont nécessairement en conflit l'un avec l'autre. La seule façon pour les gens de faire des bénéfices, selon cette logique, est d'exploiter l'environnement et, ce faisant, de causer des dommages environnementaux irréparables.

    Sur la base de ce raisonnement, beaucoup plaident pour la socialisation de la propriété afin que le gouvernement puisse protéger l'environnement des méfaits du capitalisme. Ce point de vue courant est une erreur. L'interaction entre le capitalisme et l'environnement est un jeu à somme positive, car la propriété privée et l'échange mutuellement bénéfique génèrent des bénéfices environnementaux importants.

    Les avantages des droits de propriété.

    La propriété privée désigne le droit d'utiliser, de contrôler et de tirer des bénéfices d'une ressource, d'un bien ou d'un service. Cela comprend le droit d'utilisation exclusive, le droit de transférer des biens à d'autres et l'application de la loi contre les envahisseurs. Dans ce contexte, la propriété peut se référer aux bâtiments, aux terres à usage agricole, aux forêts et aux zones de pêche. Les droits de propriété présentent trois avantages essentiels.

    Les droits de propriété incitent les propriétaires privés à utiliser les ressources d'une manière qui profite à d'autres. Sur les marchés, un bénéfice indique que les propriétaires ont utilisé leurs ressources d'une manière qui satisfait les consommateurs.

    Ensuite, les propriétaires privés sont incités à prendre soin de leur propriété et à la gérer. En effet, les droits de propriété internalisent les avantages et les coûts du comportement des propriétaires. Si les propriétaires font preuve de prudence dans l'entretien de leur propriété, ils en tirent un bénéfice en termes d'augmentation de la valeur de la ressource. De même, si les propriétaires choisissent de laisser leur propriété se détériorer, ils en supportent le coût par la diminution de la valeur de la propriété.

    Enfin, les propriétaires sont incités à envisager les conséquences à long terme de leurs actes. Les propriétaires ont droit aux futurs flux de trésorerie liés à leur propriété. Cela incite les propriétaires à veiller à ce que leurs ressources soient utilisées de manière durable. Par exemple, le propriétaire d'un lieu de pêche souhaitera maintenir les stocks à un niveau élevé, car cela permettra de maximiser la rentabilité de la ressource à long terme. Cela se reflète à son tour dans la valeur de la ressource à un moment donné. Si personne ne possède le lieu de pêche, les propriétaires de chalutiers auront tendance à pratiquer la surpêche.

    Propriété et environnement.

    Une fois que les avantages des droits de propriété sont compris, il devient évident que des droits de propriété bien définis sont essentiels pour maintenir et améliorer l'environnement.

    Il convient d'examiner les incitations qui influencent les propriétaires de biens pour qu'ils prennent soin de ce qu'ils possèdent et qu'ils envisagent les conséquences à long terme de leurs actions. Cette réalité est en décalage avec le nombre de personnes qui considèrent le capitalisme comme étant la recherche de profits immédiats sans tenir compte des conséquences à long terme. L'exemple éminemment parlant des zones de pêche a déjà été mentionné.

    Il existe d'autres exemples d'expériences empiriques qui permettent de tester les deux visions concurrentes des droits de propriété et de l'environnement. La diminution de la population d'éléphants en Afrique due au braconnage pour l'ivoire est une préoccupation de longue date. En Afrique, les droits de propriété sur la population d'éléphants varient. Dans certaines régions, les éléphants peuvent appartenir à des particuliers, tandis que dans d'autres, ils sont propriété collective. Une étude empirique sur les facteurs qui influencent la population d'éléphants en Afrique a montré que "les pays qui ont des systèmes de droits de propriété ou des programmes communautaires sur la faune sauvage [qui créent des revendications résiduelles sur le bien-être des éléphants] ont des taux de croissance de la population d'éléphants plus rapides que les pays qui n'en ont pas".

    Ces conclusions sont parfaitement sensées si l'on considère les incitations créées par les droits de propriété. Des droits de propriété clairement définis incitent les propriétaires à prendre soin de leurs biens, ce qui se traduit par une croissance plus rapide de la population d'éléphants dans les zones qui permettent la propriété privée.

    L'absence de propriété privée, en revanche, conduit à la tragédie des biens communs, par laquelle un système de ressources communales entraîne une surutilisation, car chaque individu considère ses propres coûts et avantages tout en négligeant les implications plus larges de ses actions. En effet, lorsqu'il n'y a pas de droits de propriété sur les éléphants, ceux-ci sont simplement considérés comme des nuisibles (ils n'apportent que des coûts aux agriculteurs), et ils sont donc abattus.

    Les droits de propriété permettent également aux organisations à but non lucratives de s'engager dans la conservation de l'environnement. Par exemple, parmi d'autres programmes, le Sierra Club collecte souvent des fonds pour acheter des parcelles de terre qu'il entretient ensuite ou qu'il cède à d'autres entités qui conservent les terres. Cela illustre l'éventail des possibilités qu'offre la propriété privée pour la conservation et l'amélioration de l'environnement.

    Plus généralement, l'innovation qui naît dans une économie libre apporte de nombreux avantages. Elle entraîne moins de gaspillage car il y a une incitation à économiser sur l'utilisation des ressources pour réduire le coût de production. Prenons, par exemple, la canette de boisson traditionnelle qui est fabriquée en aluminium. La première génération de canettes, introduite il y a plus d'un demi-siècle, pesait trois onces chacune ; les canettes actuelles pèsent environ une once. Ce changement était dû à des innovations dans les techniques de production qui permettaient aux producteurs d'utiliser moins d'aluminium tout en produisant une canette plus solide.

    L'innovation présente également des avantages considérables à long terme. Au fil du temps, des progrès ont été réalisés dans le domaine de l'assainissement et de la médecine, qui ont permis de réduire, et souvent d'éliminer purement et simplement, de nombreux polluants qui frappaient les populations dans le passé. Ces avantages à long terme sont généralement négligés dans les discussions sur l'environnement, alors même que les améliorations du niveau de vie dues à l'innovation et à l'augmentation de la richesse sont vraiment stupéfiantes.

    Implications économiques pour l'environnement.

    Il est essentiel d'apprécier les avantages des droits de propriété pour comprendre la relation entre le capitalisme et l'environnement. Contrairement à l'opinion publique, les marchés et l'environnement ne sont pas en conflit l'un avec l'autre. En revanche, des droits de propriété bien définis sont importants non seulement pour préserver l'environnement, mais aussi pour l'améliorer.

    L'une des principales implications est que, lorsque l'on discute de questions environnementales, il est crucial de commencer par réfléchir aux dispositions actuelles en matière de droits de propriété, ou à leur absence. L'absence de droits de propriété entraîne des dommages environnementaux, car les acteurs privés ne sont pas incités à prendre en compte le coût total de leurs comportements. De nombreux problèmes environnementaux peuvent être résolus en définissant ou en clarifiant les droits de propriété.

    Il est également important de rappeler que les améliorations de l'environnement ne se produisent pas dans le vide. Il existe une corrélation positive entre, d'une part, la croissance et le progrès économique en général, et d'autre part, une meilleure qualité de l'environnement. Comme l'écrit Terry Anderson, économiste de l'environnement:


    La corrélation entre la qualité de l'environnement et la croissance économique est incontestable. La comparaison de l'indice de durabilité environnementale de la Banque mondiale avec le produit intérieur brut par habitant de 117 nations montre que les pays riches préservent mieux la qualité de l'environnement que les pays pauvres. En effet, toute étude systématique des indicateurs environnementaux montre que l'environnement s'améliore à mesure que les revenus augmentent.

    Il existe des raisons théoriques de croire que le sens de la causalité va de la croissance économique à l'amélioration de la qualité de l'environnement.

    De plus, une plus grande richesse offre aux citoyens la possibilité de se soucier davantage de l'environnement. C'est précisément parce que les citoyens des pays riches n'ont pas à se soucier des maladies et autres polluants qui existaient il n'y a pas si longtemps qu'ils peuvent, au contraire, se préoccuper des problèmes environnementaux actuels. Les personnes qui s'inquiètent de la provenance de leur prochain repas, ou qui doivent craindre de mourir de la malaria, ne sont pas en mesure de se préoccuper des espèces menacées ou de la hausse potentielle du niveau des eaux.

    Contrairement aux croyances populaires, les meilleurs résultats environnementaux ne peuvent être obtenus que par des droits de propriété privée bien définis et bien appliqués. Tout comme les individus, l'environnement a lui aussi beaucoup à gagner d'un système capitaliste.
    "
    -Christopher Coyne, "Can Capitalism Ever Be "Green" ?", 5 août 2016: https://fee.org/articles/can-capitalism-ever-be-green/




    Dernière édition par Johnathan R. Razorback le Ven 27 Mar - 13:29, édité 7 fois


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    Message par Johnathan R. Razorback Jeu 26 Mar - 22:29

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    -Nick Zaiac, For Pollution’s Sake, Privatize Federal Land Already, 25 février 2015: https://panampost.com/nicholas-zaiac/2015/02/24/for-pollutions-sake-privatize-federal-land-already/?cn-reloaded=1




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