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    Jean-François Bouvet, Le camion et la poupée. L'homme et la femme ont-ils un cerveau différent ?

    Johnathan R. Razorback
    Johnathan R. Razorback
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    Message par Johnathan R. Razorback Dim 11 Fév - 22:40



    "L’un des champs les plus féconds de la recherche en neurobiologie avait été, ces dernières années, celui des différences cérébrales homme-femme. Il s’agit là à l’évidence d’un « front chaud » de la recherche sur le cerveau. Or, si l’on parcourt la « littérature scientifique » concernant ces différences entre sexes, on est frappé par la prédominance très marquée des études anglo-saxonnes. Et l’on constate la rareté des travaux réalisés en France, pays pourtant très impliqué dans la recherche en neurobiologie. Pourquoi cette désaffection ?

    Pour le psychologue Serge Ciccotti, de l’université de Bretagne-Sud : « On sait qu’en France plus qu’ailleurs, la psychanalyse a eu et a encore un impact très important sur l’explication des comportements qui sont vus la plupart du temps comme acquis dans l’enfance. Cette “pression idéologique douce” associée au féminisme soutenant qu’il n’existe pas de différences entre les sexes pourrait pousser les chercheurs français à laisser ces sujets de côté »… Une explication qui mériterait d’être approfondie.

    Autre fait marquant : lorsqu’on entre les mots sexe et cerveau dans un moteur de recherche sur le Web, on tombe immanquablement sur les ouvrages et les multiples conférences ou interviews de la neurobiologiste Catherine Vidal, membre de l’association Femmes & Sciences. C’est généralement à elle qu’on fait appel lorsqu’il s’agit de parler de sexe du cerveau… ou plutôt de non-sexe, car, comme dit précédemment, Catherine Vidal considère que – hors ce qui concerne la reproduction sexuée – il n’y a pas de différence cérébrale entre homme et femme. Ce qui est son droit le plus strict. Pour l’avoir entendue dans l’une de ses conférences, j’ai d’ailleurs pu constater que son discours était bien construit et généralement instructif, malgré quelques arguments contestables. En revanche, il fait l’impasse sur nombre de données souvent récentes – en particulier de nature génétique ou hormonale – qui n’abondent pas dans son sens."

    "« On ne naît pas femme : on le devient. » Du Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir chacun(e) aura au moins retenu la célèbre formule qui, en soixante ans et plus, n’a pas pris beaucoup de rides. Qui peut nier, en effet, que la femme en devenir – comme d’ailleurs tout être humain, qu’il soit garçon ou fille – subit la pression permanente de son environnement et des modèles socioculturels dominants ? Pour qui adopte le regard du psychologue, du sociologue ou de l’anthropologue, l’affirmation de Simone de Beauvoir apparaît convaincante à bien des égards. Mais que vaut l’élégante formule si on l’examine à l’aune des données biologiques les plus récentes ? Est-il raisonnable de parler – comme n’hésite pas à le faire Doreen Kimura – de sexe du cerveau ? C’est à cette question que je tenterai de répondre en croisant les apports scientifiques émanant de domaines variés : neurobiologie, médecine, psychologie, études comportementales, génétique, etc."

    "L’histoire de tout être humain, qu’il soit femme ou homme, commence effectivement par la mise en commun de chromosomes de ses parents. Cette mise en commun génétique de la procréation aboutit à la garniture chromosomique du nouvel individu, qui sera, pour sa vie entière, celle de ses dizaines de milliers de milliards de cellules somatiques, c’est-à-dire non reproductrices. Et dans chacune des cellules somatiques d’un être humain, qu’il s’agisse d’une cellule de foie, de rein, de cœur, de sein, de pénis… ou de cerveau, est inscrit son sexe. Une cellule humaine est mâle ou femelle, qu’on se le dise. On sait cela depuis plus d’un demi-siècle.

    Dans les années 1950, on a en effet déterminé que les cellules humaines contiennent chacune, sauf exceptions, vingt-trois paires de chromosomes, dont l’une diffère selon le sexe : chez la femme, il s’agit d’une paire de chromosomes X ; chez l’homme, on observe un seul X et un autre chromosome beaucoup plus petit, qualifié de Y."

    "Qu’ils soient X ou Y, ces chromosomes « sexuels » sont apportés, au moment de la fécondation, par les cellules reproductrices parentales, ovocyte pour la mère, spermatozoïde pour le père. Si l’ovocyte contient toujours un X, le spermatozoïde peut apporter un X ou un Y. C’est de lui que dépend finalement le sexe de l’œuf formé, et de l’individu qui en provient. Ainsi l’individu apparaît-il sexué dès le stade de l’œuf, dès l’instant initial de son histoire biologique. Pour le généticien, non seulement on naît femme ou homme, mais les dés sont jetés neuf mois auparavant."

    "La différence génétique entre les sexes ne réside pas dans les X, puisqu’ils portent les mêmes gènes ; elle résulte de la présence ou de l’absence du chromosome Y. Or, Y ne comporte qu’une centaine de gènes, dont beaucoup sont communs avec X… À comparer aux quelque 30 000 gènes de l’espèce humaine. La différence génétique entre les sexes est donc minime ; elle est en tout cas sans commune mesure avec celle qui existe entre les espèces.

    Intéressons-nous par exemple à notre proche cousin chimpanzé. Jusqu’à une époque récente, on considérait qu’il avait en commun avec nous 98,7 % de ses gènes. Cette valeur a été récemment révisée à la baisse : elle serait plutôt de l’ordre de 90 %. Soit une différence génétique chimpanzé/humain d’environ 10 % – laquelle n’a donc strictement rien à voir avec le quelque 0,1 % que l’on peut enregistrer entre homme et femme."

    "Rappelons qu’un gène est un segment d’ADN codant, le plus souvent, une (ou plusieurs) protéine(s), à rôle structural ou fonctionnel. Lorsque ce gène est « actif », le passage de son ADN à la protéine qu’il code fait intervenir un messager intermédiaire. L’ADN est d’abord transcrit en ARN ; cet ARN deviendra, après maturation, un messager qui sera traduit en protéine : c’est l’ensemble de ce processus – formation d’un ARN messager plus traduction en protéine – qu’on appelle « expression génétique ».

    Pour compliquer un peu les choses, un gène code souvent plusieurs protéines. Des ARN messagers différents peuvent en effet se former à partir d’un même gène. Dans l’espèce humaine, le nombre total d’ARN messagers différents est supérieur à 100 000, c’est-à-dire environ trois fois plus élevé que le nombre de gènes : il se forme donc quelque 100 000 protéines différentes (voire plus selon certaines estimations), dont beaucoup interviennent dans la structure et le fonctionnement du cerveau.

    Pour illustrer le fait que la manière dont s’expriment les gènes est au moins aussi importante à prendre en considération que leur nature et leur nombre, revenons sur la comparaison entre homme et chimpanzé, dont le nombre de gènes est sensiblement similaire. D’où vient que ces deux espèces se distinguent si clairement, tant sur le plan morphologique que dans le domaine des activités mentales ?

    [...] L’équipe de Svante Pääbo, de l’Institut Max-Planck à Leipzig (Allemagne), a en effet montré que les différences entre les deux espèces résultaient pour une large part de variations dans l’expression des gènes selon les organes considérés. Très semblable dans des organes tels que le foie, la quantité de protéines synthétisées par le cerveau humain apparaît notablement supérieure à celle que produit le cerveau d’autres primates : l’expression génétique y est plus diversifiée. On comprend dans ces conditions que le cerveau puisse être, dans l’espèce humaine, particulièrement sophistiqué."

    "La question essentielle pour notre propos est plutôt de savoir s’il existe des différences d’expression génétique entre les sexes, pour les gènes que nous possédons en commun s’entend, c’est-à-dire l’immense majorité d’entre eux. Et la réponse est oui – y compris dans notre cerveau, comme nous le verrons par la suite… Ce qui ne nous dit pas quels sont les gènes qui, fondamentalement, sont à l’origine de la différenciation des sexes."

    "Pour l’homme, le gène SRY (Sex determining Region on the chromosome Y), situé comme son nom l’indique sur le chromosome Y, exerce une influence déterminante. [...]
    Est-ce à dire que le caractère femelle n’est qu’absence de caractère mâle ? Apparemment non, car, côté femmes, l’équipe italienne de Giovanna Camerino mettait en évidence en 1994 un segment du chromosome X (commun, donc, à l’homme et à la femme) qui semblait activement impliqué dans le déterminisme du caractère femelle. Ce segment d’ADN est baptisé DSS ; on discute encore des gènes concernés par son action.

    Quoi qu’il en soit, le caractère femelle n’est pas une simple absence de caractère mâle. Parlons plutôt de subtile balance entre influences féminisante et masculinisante. D’autant que d’autres gènes, situés sur des chromosomes non sexuels, participent aussi au déterminisme du sexe."

    "Si, pour le généticien, on est femme ou homme dès la fécondation, l’embryologiste adopte, lui, un point de vue différent. Pour ce spécialiste du développement embryonnaire, on commence à devenir femme ou homme vers deux mois de vie intra-utérine."

    "Jusqu’à huit semaines environ, l’embryon apparaît sexuellement indifférencié. La vie humaine à ses débuts s’accommode d’un statut plus ou moins hermaphrodite. Extérieurement, on voit poindre un tubercule génital qui semble hésiter entre clitoris et pénis.

    C’est alors que, à partir de structures communes au sexe encore incertain, les organes génitaux internes et externes commencent à s’édifier. Des bourrelets forment les grandes lèvres autour de l’orifice vaginal, ou se soudent pour donner les bourses dans lesquelles se logeront les testicules. Le tubercule génital se fait clitoris ou pénis. Selon que l’embryon est garçon ou fille, certaines structures du motif anatomique commun se développent quand d’autres régressent.

    On a ici la marque d’une influence hormonale – contrôlée par les chromosomes sexuels – qui oriente ce développement. Chez le garçon, par exemple, on note vers la neuvième semaine de vie intra-utérine une importante augmentation de la sécrétion de testostérone par les testicules, qu’on peut corréler avec les changements observés.

    Quelques mois passent qui permettent à l’organisme de poursuivre sa maturation, de préparer sa sortie. Ainsi, le cerveau acquiert des dizaines de milliards de neurones (cellules nerveuses) et sa surface se plisse, ce qui a pour effet d’augmenter considérablement l’étendue de son cortex (pellicule superficielle)."

    "Il apparaît que la nature fabrique plus d’hommes que de femmes. Dans toutes les populations du monde naissent plus de garçons que de filles. Pas beaucoup plus : en moyenne 105 garçons pour 100 filles, avec des variations le plus souvent minimes. Une mortalité supérieure chez les garçons se chargera de rétablir la parité."

    "À la naissance, si la multiplication massive des neurones qui accompagne le développement est déjà réalisée, les réseaux de connexions qui les relient entre eux ne sont encore qu’ébauchés. Dans les dix-huit mois qui suivent, le nombre de synapses (connexions entre neurones) sera décuplé, jusqu’à atteindre quelque cent mille milliards. Et ce sous l’influence de facteurs tant externes (rapport au monde, environnement, interactions sociales…) qu’internes.

    Si chez le nouveau-né les grandes lignes de l’architecture cérébrale ont été mises en place sous pilotage du programme génétique de l’individu, il ne s’agit donc encore que d’une sorte de matrice – évidemment complexe – sur laquelle l’environnement extérieur ne va cesser d’imprimer sa marque. Même les vrais jumeaux – à patrimoines génétiques identiques – ont des cerveaux différents.

    Est-il possible de mettre en évidence des différences comportementales garçons/filles dès le stade néonatal ? L’enjeu est évidemment d’importance, car plus les différences sont précoces, moins il est possible d’invoquer, pour les expliquer, une quelconque pression socioculturelle du milieu environnant. La réalité « purement biologique » peut ainsi mieux échapper au soupçon d’incidences culturelles « parasites ».

    Afin de débusquer d’éventuelles différences entre nourrissons des deux sexes, Simon Baron-Cohen, professeur de psychopathologie du développement, et ses collègues de l’université de Cambridge (Grande-Bretagne) ont placé leur caméra à l’intérieur d’une maternité. Dans cette étude, on présentait à des bébés d’un jour soit le visage avenant d’une étudiante, soit un mobile de mêmes couleur, taille et forme, au sein duquel étaient schématiquement représentés le nez, les yeux, etc. Les réactions des nourrissons étaient enregistrées. Notons que, pour éviter tout biais dans l’analyse des résultats, les expérimentateurs ignoraient le sexe de l’enfant filmé.

    L’analyse des films a montré que les filles passaient plus de temps à regarder le visage de l’étudiante, tandis que les garçons regardaient surtout le mobile. Une différence d’intérêt, donc, dès le premier jour de la vie.

    Bien sûr, d’autres différences – développementales – se manifesteront par la suite : ainsi les filles commencent à parler environ un mois plus tôt que les garçons."

    "Vers l’âge de 18 mois s’ébauche la conscience de soi, associée, entre autres, à l’activité du cortex préfrontal gauche (situé à l’avant gauche du cerveau). Cette conscience s’objective par la reconnaissance de soi dans un miroir et l’emploi de pronoms personnels. Mais quand l’enfant prend-il conscience des perceptions et des pensées d’autrui ? Quand peut-il comprendre les états mentaux d’un autre, imaginer ce qu’il penserait s’il était à sa place ? La célèbre expérience des psychologues autrichiens Heinz Wimmer et Josef Perner, publiée en 1983, a permis de tester une telle aptitude.

    Dans cette expérience, l’enfant voit une marionnette nommée Maxi ranger une plaquette de chocolat dans un placard de cuisine, puis quitter la pièce. Pendant son absence, une autre marionnette – la mère de Maxi – fait son apparition dans la cuisine et déplace le chocolat du placard vers le réfrigérateur.

    On demande alors à l’enfant où Maxi ira chercher le chocolat quand il reviendra : dans le placard ou dans le réfrigérateur ? Il s’avère que, jusqu’à l’âge de quatre ans, la plupart des enfants répondent : dans le réfrigérateur. Ils ne saisissent pas que Maxi ne bénéficie pas des mêmes informations qu’eux. Ils ont visiblement du mal à concevoir ce que peut penser autrui.

    Cela dit, cet âge de quatre ans ne fait pas l’unanimité. En se fondant sur des observations plus récentes, des psychologues américains estiment que cette capacité de se mettre à la place de l’autre apparaît beaucoup plus précocement. 

    Autre question, évidemment d’importance pour notre propos : comment l’enfant se reconnaît-il comme garçon ou fille ? « Seule la médiation d’autrui peut constituer un individu comme un “Autre” », considère Simone de Beauvoir. « En tant qu’il existe pour soi l’enfant ne saurait se saisir comme sexuellement différencié. » Va pour la médiation d’autrui.

    Par sa relation à l’autre, par la pression des schémas culturels que distille son environnement, par ses propres expériences, l’enfant s’inscrit dans la catégorisation des humains en garçons et filles. La fillette prend conscience de sa féminité et devient femme en devenir ; le jeune garçon prend conscience de sa masculinité et devient homme en devenir. Et, par la tornade hormonale de la puberté, ces êtres sexués deviendront femme ou homme. Caractères sexuels secondaires – seins, voix, pilosité, etc. – et codes vestimentaires en vigueur les désigneront comme femme ou homme au regard de l’autre."

    "Si la tornade de l’adolescence est hormonale, elle est aussi cérébrale. Cet âge s’accompagne en effet d’importants bouleversements du cerveau. Et ce avec un décalage chronologique entre filles et garçons.

    Il faut tout d’abord savoir que, peu avant la puberté – disons entre 7 et 11 ans –, on observe un important pic de matière grise (ou substance grise), riche en corps cellulaires de neurones (la substance blanche est, elle, riche en fibres nerveuses).

    C’est à ce stade – atteint par les filles un an en moyenne avant les garçons – que la matière grise est la plus dense et la plus épaisse et que les synapses (connexions entre neurones) sont les plus nombreuses. On a là le résultat d’une croissance exubérante qui confère au cerveau un énorme potentiel : il comporte alors plus de neurones qu’il n’en aura jamais à l’âge adulte.

    Car l’adolescence va ensuite se traduire par une importante réduction du volume de matière grise. Neurones et synapses vont alors subir des pertes considérables : un élagage rentrant dans le cadre du « darwinisme neuronal », puisque les connexions les plus utilisées se renforceront, tandis que les autres disparaîtront ; et ce par une sorte de « sélection naturelle » façonnant des réseaux de neurones spécifiques à chaque individu.

    Cet élagage de matière grise n’affecte pas simultanément toutes les régions du cerveau. Il progresse de l’arrière vers l’avant – de la nuque vers le front. Bon dernier à le subir : le cortex préfrontal. Partie antérieure du cerveau, cette zone est impliquée dans la planification, la hiérarchisation des priorités, le contrôle des impulsions, l’anticipation des conséquences de ses actes… Une zone qui ne va donc mûrir qu’à l’adolescence.

    Or, il s’avère que ce grand remaniement cérébral des ados survient chez les filles environ deux ans plus tôt que chez les garçons. La maturation du cerveau féminin apparaît donc plus précoce que celle du cerveau masculin… sans qu’elle soit pour autant totalement achevée à ce stade. Des modifications cérébrales – permettant une accélération de l’influx nerveux, en particulier entre les deux hémisphères – interviendront, tant chez l’homme que chez la femme, jusqu’à l’âge de dix-neuf ans environ. Et la maturation pourra même éventuellement se poursuivre jusqu’à… vingt-cinq ans."

    "Le cerveau de l’homme est, en moyenne, plus volumineux et plus lourd (environ 1 450 g) que celui de la femme (environ 1 300 g). [...]
    S’il y a bien différence de taille moyenne entre le cerveau des femmes et celui des hommes, elle est simplement liée à la corpulence générale de l’individu. Il ne saurait en aucun cas s’agir d’une différence de complexité et de puissance intellectuelle. On sait maintenant que l’efficacité cérébrale est moins affaire de nombre absolu de neurones (cellules nerveuses) que de nombre de synapses (connexions entre ces éléments).

    Quoi qu’il en soit, que nous soyons homme ou femme, nous disposons dans notre cerveau d’environ cent milliards de neurones et un million de milliards de synapses… Même s’il existe bien quelques variations, essentiellement interindividuelles, qu’on ne saurait corréler avec des différences de capacités intellectuelles."
    -Jean-François Bouvet, Le camion et la poupée. L'homme et la femme ont-ils un cerveau différent ?, Flammarion, 2012.



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