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    Freya von Asgard, Essai d'une définition doctrinale du fascisme

    Johnathan R. Razorback
    Johnathan R. Razorback
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    Freya von Asgard, Essai d'une définition doctrinale du fascisme Empty Freya von Asgard, Essai d'une définition doctrinale du fascisme

    Message par Johnathan R. Razorback Mer 21 Jan - 17:27

    http://vnnforum.com/showthread.php?t=126754

    Historiquement , les fascismes n'ont jusque ici été que des réactions à des situations données et , contrairement au marxisme , ne peuvent s'appuyer sur aucun texte doctrinal ; le plus connu d'entre eux , la national-socialisme allemand , de par le terme de "national" dit bien ce qu'il veut dire: un socialisme particulier , bâti en fonction du psychisme collectif du peuple en lieu et temps où il fut appliqué . De surcroît il ne dura guère que six années, laps de temps insuffisant pour juger de son efficacité ou de son inanité .

    Posons donc une esquisse de définition : le fascisme est un socialisme autoritaire et antidémocratique, qui par un programme économique précis substitue la propriété collective à la propriété privée en ce qui concerne les principaux moyens de production et d'échange et limite la possession de biens terrestres pour chacun , ceci sur la base d'une société organique fondée sur l'inégalité intrinsèque des êtres humains, chacun dévolus à une fonction précise selon son psychisme, et dont le but est le perfectionnement continu de la race par l'amélioration constante des conditions de vie des individus la composant, ces derniers étant considéré comme le vivier dont sortent les rares personnes d'exception qui font évoluer l'humanité .

    Le fascisme est donc une dictature , mais toutes les dictatures ne sont pas des fascismes , loin s'en faut . Franco, Pinochet , étaient des dictateurs mais certainement pas des fascistes, leur autoritarisme ne visant qu'a sauvegarder les intérêts financiers d'une classe sociale . Le fascisme est donc une dictature altruiste , héritier de ce qu'on appelait au XIX° siècle : le "despotisme éclairé" .

    Partant de ce postulat nous ne pouvons considérer que cinq personnes pouvant, peu ou prou , être considérées comme des dirigeants fascistes : Bénito Mussolini , Adolf Hitler , Juan Péron, Jamal Abd-el-Nasser et Thomas Sankara . Seules ces cinq dirigeants ont été jugés assez dangereux par la ploutocratie apatride pour qu'elle déchaîne contre eux des forces armées ou des assassins . Les Staline, Mao-Zédong , Castro ou même Pol-Pot ( qui menait pourtant une politique d'épuration raciale quand il dirigeait le Cambodge ) n'ont été inquiétés au cours de leur règne, car leurs politiques sociales et économiques étant vouées à l'échec et ne donnant aucun résultat probant , l'exemple des pays qu'ils commandaient ne faisait que renforcer le choix du capitalisme comme seule alternative à l'impéritie et le dénuement communiste .

    Un autre constat quelque peu déprimant est que ces "fascismes" , ou considérés comme tels, ont un caractère tristement épigonique ; les temps ont changé et il nous faut désormais donner une véritable essence au fascisme , en faisant abstraction des existants et en se projetant dans le futur . Jusqu'ici les fascismes ne furent que des conséquences d'évènements s'étant déroulés dans tel pays , à tel moment . Il convient qu'à l'avenir, le fascisme décrive un possible et qu'en le définissant nous lui donnons une existence mentale intemporelle . Le fascisme ne doit plus découler des faits, mais les faits à venir doivent résulter d'une idéologie bien précise .

    Il est donc nécessaire , dans un premier temps, de nous débarrasser des nations actuelles ( ce qui est d'ailleurs presque réalisés par la ploutocratie apatride , soit dit en passant ) : les nationalismes étroits ont fait , en 1945 , perdre la guerre à l"Europe blanche ; il était pourtant évident dès les années 20 que, coincés entre les empires Russes et Américains, une confédération des nations européennes se devait d'être au plus tôt , et non un chauvinisme caduc digne des primitifs hurlant sur les gradins des stades de football . Le fascisme doit devenir doctrinaire et donc universaliste .

    De cette première proposition découle tout naturellement la seconde : le fascisme doit s'appuyer sur le biologisme, et surtout sur une politique stricte d'hygiène raciale, afin d'éviter de préjudiciables hybridations . Seul un gouvernement fasciste mondial peut y réussir . Le fascisme considère par ailleurs que le genre humain n'a pas plus besoin de gens intelligents que le pourcentage représenté par les neurones dans l'ensemble des cellules composant le corps humain, et donc que forger des caractères sains et honnêtes dans des corps en bonne santé doit être la priorité de l'éducation si on veut avoir une humanité saine et honnête . Ceci implique que nous devrons avoir recours à l'eugénisme , mais de façon hylémorphique , soit en considérant strictement l'unité substantielle du composé humain : tant le corps que l'âme, tant le physique que le psychique, devront être considérés pour les autorisations de reproduction . L'action de ces deux principes constitutifs étant inséparables , le gouvernement fasciste devra tout naturellement veiller tout particulièrement sur les conditions d'existence des individus .

    De là , et en accord avec l'historien Ernst Nolte , il ressort que le fascisme est un mouvement politique de centre-gauche et non d'extrême-droite comme on nous le veut faire croire depuis 1945 . En effet , si on considère la structure sociale des sociétés de nos ancêtres indo-européens était un système de castes qui tenait compte des inégalités des hommes, en ceci que chacune avait ses droits et ses devoirs propres. Pour parler en termes actuels, il s'agissait de classes, mais de classes horizontales, agencées de manière organique autour de la caste dirigeante, tels les membres et les organes autour du cerveau. Chacune avait sa fonction bien définie, et la fonction de la caste dirigeante était de tout coordonner pour la bonne marche de la société : on ne pouvait donc parler d'oppression d'une caste sur l'autre, à moins de considérer que le cerveau opprime les mains en leur commandant de porter la nourriture à la bouche, et les pieds en leur ordonnant d'aller acheter à manger! D'ailleurs on sait ce qui advient d'une personne dont le cerveau ne répond plus : livré à elle-même, elle dépérit très vite. On ne pouvait éventuellement passer d'une caste à l'autre qu'à son très jeune âge, ou à l'occasion d'un comportement héroïque lors d'une bataille, mais la plupart du temps on y demeurait héréditairement ( ce qui devait procurer une sorte de sérénité intérieure ).

    L'assertion de Karl Marx "L'histoire de toute société jusqu'à nos jours est l'histoire de la lutte des classes (...) oppresseurs et opprimés en constante opposition ont mené une lutte ininterrompue" est donc partiellement inexacte : elle n'est vraie qu'à partir de 1791, année lors de laquelle l'Assemblée Constituante supprima les corporations du Moyen-Age, héritière des castes d'antan, pour les remplacer par... rien du tout, laissant les travailleurs seuls face à leur futur patronat. A partir de ce moment-là s'instaura très vite une société de classes verticales, superposées, avec tout en haut une classe d'actionnaires ploutocrates absolument inutiles. . De là, et de là seulement, débuta la société telle que la décrit Marx, héritière de la Révolution Française. J'en veux pour preuve que dans les sociétés d'antan, lors des guerres, c'était la caste guerrière qui se trouvait en première ligne, et jusqu'au XV° siècle, la Chevalerie Chrétienne : au XX° siècle ce fut aux troupes coloniales que fut dévolu cette tâche!

    La classe dominante, celle des actionnaires parasitaires, celle qui par le jeu du parlementarisme fait et défait les présidents et autres chefs d'Etat, est donc totalement parasitaire. Elle a donc tout intérêt à pratiquer, sur le peuple dont elle tire sa subsistance, une contre-sélection visant à favoriser les individus les plus serviles et abrutis. La condition première de son maintien est d'avoir sous elle une masse amorphe, déboussolée par l'incessant crépitement des radios et des télés, sans idéal autre que matériel, consommateurs parfaits achetant n'importe quoi, pas snobisme et/ou par stupidité. Telle est actuellement ce qu'on appelle la "droite" , cette tendance qui a fait un but ce qui n'est qu'un simple moyen, le travail ; une société de classes ne correspondent plus à aucune fonction, aucune vocation, mais au simple niveau du compte en banque de chacun, et où on fait le ludion de l'une à l'autre en fonction dudit niveau.

    Nous autres, fascistes racistes, ne pouvons que nous inscrire qu'aux antipodes de cette tendance : nous prônons au contraire l'amélioration de la race par la sélection. Désireux, dans ce but, de prendre soin de nous-même physiquement, intellectuellement et spirituellement , nous ne voulons pas d'un monde où le but ultime de la vie est de s'abrutir en s'épuisant à vendre moins cher un produit ou un service existant déjà chez dix concurrents! Pour cette raison, nous autres, fascistes racistes, récusons l'étiquette d'"extrême-droite".


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    « La question n’est pas de constater que les gens vivent plus ou moins pauvrement, mais toujours d’une manière qui leur échappe. » -Guy Debord, Critique de la séparation (1961).

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